Et on lézarde...

Privé.Tom

Qu'il était difficile pour Kat de se sortir de son lit ce matin. Enfin, matin, disons plutôt après-midi, car il était bientôt 14h. Mmmmmmh, elle était pourtant bien içi ! Mais non, il fallait qu'elle se bouge. La jeune femme se tira du lit a regret et fila a la salle de bain. Avec plaisir, elle remarqua qu'il n'y avait pas grand chose à faire. Elle passa un coup de brosse dans ses cheveux noir qui ondulait, et se mit juste une couche de mascara sur ses longs cils noir. Elle ajouta un peu de gloss afin que ses lèvres ne gercent pas et voila. Parfait. Katie fila dans son dressing a la recherche de vêtements, sachant qu'elle allait simplement a la plage. Elle enfila son bikini blanc Eres et par-dessus, mit un simple mini-short en jean délavé, avec un haut en maille brune et or qui retombait sur ses épaules. Elle enfila des compensés dorés. Puis elle attrapa son sac et mit ses lunettes de soleil Dior.

Katrina prit son taxi personnel direction la plage. une fois la-bas, la jeune femme installa sa serviette avec son sac, puis elle commanda au bar un cocktail alcoolisé. Oui, oui, elle savait parfaitement que c'était surement tôt pour commencer avec l'alcool, mais bon. Chacun son truc !

La jeune femme retourna s'allonger sur sa serviette, ses vêtements posés a côté de ses chaussures et son sac, attendant qu'on lui apporte son cocktail. Il faudrait qu'elle pense a appeler Melody avant la fin de la journée. Des fois qu'elle ai une bonne idée pour ce soir .. La peau de la jeune femme d'une belle couleur caramel, Kat n'avait absolument pas besoin de se faire bronzer, mais c'était son endroit préféré pour lézarder... Et pour réfléchir !

Bientôt une heure de footing sur la plage et Tom n'en ressentait pas la moindre fatigue. Le paysage était fabuleux il faut dire et a certains endroits très désert. C'était le mieux pour la course. Mais voila, il s'approchait dangereusement du monde qui se prélassait au soleil ou se baignait dans l'eau clair qu'offrait cette plage. Le bar était remplis de ses habitués mais de certains vacanciers également. Tom aimait cette endroit grouillant de monde qui le faisait parfois sentir seul. La foule, il n'en avait pas peur, c'était bien plus complexe que cela.

Ne courant jamais avec une bouteille d'eau qui pourrait le gêner, il avait à présent soif. Commander de l'eau dans des bars habituels n'était par très bien vu, mais ici, c'était différent. La chaleur, le soleil tapant a cette heure critique de la journée apportait un peu de compréhension aux employés et Tom avait décider de tenter sa chance un fois de plus. S'approchant du bar, qu'il avait l'habitude de fréquenter, il attendit le barman est lui demanda très stratégiquement:

-Un grand verre d'eau s'il te plait, Promis, je reviens après pour une boisson plus complexe,

sourit il sachant qu'ils adoraient utiliser leur shaker pour impressionner les jolies jeunes femmes.

Son verre d'eau ne tarda pas a venir et une bande de jeune femme se rua sur le comptoir dictant une commande très difficile a suivre. Les deux barmans étaient décontenancés, l'autre appela son collègue pour une aide mais il lui annonça qu'il devait apporter un cocktail à une jeune femme qu'il désigna du doigt. L'autre insista , l'hésitation se lut sur son visage. C'est alors que Tom se proposa :

- Je peux lui amener si vous voulez, ca ne me dérange pas.

Les deux hommes derrière le comptoir se regardèrent et ils lui confièrent le cocktail. Il connaissait Tom et savait qu'il était digne de confiance. Il le remercia et laissa le jeune brun filer vers la jeune femme pendant qu'il entendait des "Attendez, reprenez tous a zéro et chacune son tour". Arrivé a la hauteur de la jeune femme, il lui tendit son cocktail et lui annonça aisément, digne d'un barman :

-Votre cocktail mademoiselle. Les barmans s'excusent ils sont occupés

dit il en regardant les jeunes femmes toujours entrain de passer leur commande. Il rectifia avec une grimace compatissante

très occupé.

Réfléchir, réfléchir, réfléchir encore et encore. La jeune femme ne savait plus vraiment ou elle en était, et elle ne connaissait pas pire comme état. Ne pas savoir ce qui nous plait, ce que l'on veut. Plus rien pour nous passioné, comme un vide énorme qui se creuse. Oui, c'était exactement ça, et Kat avait beau y réfléchir depuis une semaine, elle n'avait strictement rien trouvé pour passer au-dessus de ce passage a vide. Alors, la jeune femme s'était résigné a revenir aux bonnes vieilles habitude ! Alcool et fêtes. Des fois que son esprit embrumé par l'alcool trouve la solution de l'équation Katrina. Et sa bonne résolutions commencait immédiatement. Oui, en commençant avec des petits cocktails a quatre heures de l'après-midi et en finissant par des alcools forts et pur dans la nuit. Objectif ? Non pas être bourrée, non, bien sure que non. Mais ne pas déssaoulée c'est encore mieux ! Vous devez vous dire que c'est idiot, surement, mais bon, chacun son truc n'est-ce pas ?

Kat fut tiré de ses pensées terriblement joyeuse par la vu d'un beau brun qui lui apportait son cocktail. S'il avait été barman içi, elle aurait été au courant alors qui était-il ? Apparement, a ce qu'il venait de dire, un gentil jeune homme -plutôt sexy, a précisé en passant- qui avait simplement eu la générosité d'aidé les barmans aux prises avec des harpies dont habituellement, Kat faisait partie. Enfin bref, la jeune femme eu un sourire désolé en voyant les pauvres barmans désesperés. Oui, elle les plaindrait presque, mais c'était plutôt amusant a voir.

-Merci, répondit-elle en prenant son cocktail, adressant son joli sourire charmeur au jeune homme.

Kat prit le temps d'observer la jeune homme plus longuement, il lui disait quelque chose, de vu du moin. C'est pourquoi la jeune femme, après un instant de réflection, releva ses lunettes de soleil sur ses cheveux, et le regarda encore un moment de ses grands yeux bleu électrique.

-Au fait, je m'appelle Katrina, Katrina Kistos, elle fit une courte pause avant de rajouter. J'ai l'impression de vous avoir déjà vu...

Après l'avoir remercier, la jeune femme se présenta en dévoilant ses jolies yeux jusque là cachés par ses lunette de soleil de grand luxe. A la voir ainsi, il s'agissait d'une jeune femme fortunée. L'argent provenait sans doute de ses parents et comme toute fille unique, elle était choyée. Le jugement, Tom n'aimait pas cela et même si il aimait en pensait certaines choses, il se disait qu'il avait sans doute tort sur toute la ligne.

C'était le grand défaut de ce jeune homme. Toujours laisser une chance et surtout une autre chance. Lorsque quelqu'un le décevait, il se laissait croire que la personne avait agit inconsciemment. Et si tous les éléments étaient réunis pour prouver les contraire, alors il pardonner sans difficulté, pensant que la personne regrettait ses actes. C'est pour cela que malgré sa susceptibilité, il avait toujours autant d'amis. Par chance, aucun ne profitait de lui. En tant que personne au revenus modeste, les gens ne pouvaient rien espérer de lui financièrement. Ce dernier point l'arrangeait au final. Il savait ses amis sincères.

La jeune femme lui fit par de son doute. Elle pensait l'avoir déjà vue. Lui s'en serait sans doute souvenu si il ne voyait pas défiler des centaines d'étudiantes dans les murs de son école. A y réfléchir, il aurait penser la voir pour le première fois. La question qu'il se posa fut prononcée :

-Vous êtes étudiante ? Si c'est le cas, vous m'avez peut être croisé à Santorini High,

se dépêcha t'il de rajouter.

Puis en réfléchissant, il ne pensait pas s'être présenté. Il avait été conçu ainsi, il se présentait toujours en dernier comme si l'attendait de voir si les personnes trouvait la rencontre assez intéressante pour la prolonger. Cette jeune femme en donnait le sentiment :

-Tom Farkas, dit il enfin avant de continuer sur la question de la jeune femme. Sinon si vous m'avez peut être vu courir ici. Si je vous avez rencontré a un autre lieu, je m'en serais rappeler,

lui dit il avec un sourire.

Le jeune homme ne se trompait absolument pas sur la jeune femme. En effet, ce n'était qu'une simple petite fille a ses parents bourré de fric. Mais il avait tort sur une chose, car a moin que choyé un enfant soit céder a tout ses caprices et résoudre les problèmes par l'argent, alors oui, c'était une enfant choyé. Sauf que de la vision des choses de la jeune femme, choyé son enfant était s'en occupé et être présent dans sa vie, pas être une simple banque vivante. Enfin, s'il n'existait pas des gens comme le jeune homme face à elle qui ne se fiait pas aux apparences, Kat aurait sûrement été catalogué par tout le monde comme une snobinarde inaccessible et se serait retrouvé très seule. Ce qui n'était pas le cas !

La jeune femme l'observa plus longuement. Il semblait être gentil -sans quoi il n'aurait pas aidé les barmans-. Et il était plutôt pas mal, même s'il ne ressemblait pas a tout les gosses bourrés de fric que Kat fréquentait habituellement. Et elle eut la réponse de pourquoi il ne leur ressemblait pas. professeur, il devait forcément faire preuve d'un peu plus de maturité ^.^ et de plus, elle doutait que le salaire soit enorme.

-Non, non j'ai, elle fit une petite pause avant d'ajouter, j'ai arrêté mes études.

Kat n'avait pas trouver le courage de continuer ses études après l'épisode il y a 3 ans, pourtant maintenant qu'il en parlait, la jeune femme aimerais bien reprendre ses études. La question est, dans quel branche ? Un sourire rêveur s'étala sur ses lèvres, qui s'étala dès qu'elle revint sur terre. Ce n'était pas vraiment le genre de chose dont on parle avec un inconnu. Elle n'en parlait même pas avec ses amies alors...

Et il se présenta, Tom Farkas, Tom. Peut-être qu'en fait elle ne le connaissait effectivement pas. Enfin, Kat aimait bien rencontré des gens comme cela. On attend rien de personne et on ne peut donc qu'avoir de bonnes surprises.

-J'ai dut me tromper ! répondit-elle avec un sourire. Mais enchanté de faire votre conaissance.

Ce n'était donc pas à son lieu de travail qu'ils s'étaient (peut être) rencontré. Si tel avait été le cas, Le jeune professeur de littérature ne s'en serait sans doute pas rappelé. Il est étrange comme des lieux peuvent ainsi jouer sur la mémoire. Ainsi Tom n'aurait aucune peine a reconnaitre une personne qu'il aurait aperçu a la plage ou dans un supermarché, mais à la fac, tout était différent. Le jeune homme était concentré sur ses cours et l'intérêt de sa journée, il n'avait pas le temps de se préoccuper a mémoriser chaque visage qui était bien nombre dans ces couloirs vastes couloirs. Il ne connaissait que ses élèves habituels et pourrait les reconnaitre les yeux bandés rien qu'au son de leurs voix, surtout les lycéens. Pourquoi ? Ce sont de grands bavards et Tom peut le comprendre étant donné qu'il est affecté par ce trait de caractère. A cet époque de leur vie, ils pensent que les études sont une perte de temps et que le monde ne tourne qu'autour de la musique, du cinéma et surtout de leurs histoires d'amour. Seules quelques exceptions appréciant la littérature seraient heureux d'écouter le professeur sexagénaire, au physique ingrat et odeur nauséabonde, juste parce que son cours est passionnant. Seulement, heureusement pour lui, Tom Farkas est loin d'être ce genre de professeur et après quelques problèmes en début d'année, il demeure assez fière de ses élèves attentifs mais parfois un poil trop dévergondé. Ça le fait parfois sourire et des fois l'agace au plus haut point. Le respect, il aime le respect.

Il n'eut donc pas cette jeune femme en cours et ne l'a jamais rencontré dans les couloirs. Mais peut être est ce elle qui l'a vu au loin et non lui. Finalement, elle se résolu a dire qu'elle s'était sans doute trompé et malheureusement, il ne pouvait pas la contredire. Après un jolie sourire elle lui annonça qu'elle était enchanté de faire sa connaissance, il ne put que lui répondre par politesse mais avec sincérité :

-Et moi de même,

sourit il.

Il ne put se résoudre a partir tout de suite, ayant pour nature de s'intéresser à tout le monde, trouvant la vie de chacun passionnant. En réalité, il pensait que tout le monde valait la peine d'être connu jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire. C'était une méthode qui lui avait réussi et il respectait son engagement. Regardez son père, il l'a connu, il lui a prouvé qu'il n'était pas fréquentable, il ne le voit plus. Que perd ton a tenter de nouvelle rencontre ? Peut être qu'en s'agrippant trop, la chute fait mal. C'est pour cela qu'il se protège de cette manière tout en appréciant les avantages de nouvelles relations :

- Vous êtes souvent ici ? Je veux dire sur cette plage ?

C'était une phrase type, mais cela engageait toujours une discussion. Toujours debout il regarda le large une instant avant d'espérer une réponse.

Reprendre les cours serait comme reprendre sa vie la ou elle l'avait arrêté trois ans auparavant pour passer a autre chose. Kat ne voulait pas aller a la fac, non, c'était mieux -ou pire, elle ne savait pas vraiment- que cela encore. Kat ne savait pas ce qu'elle voulait en règle général, ce qui est une chose plus ou moin désespérante. Comment savoir ce qu'elle voulait devenir, si elle ne savait pas ce qui lui plaisait. Hormis critiquer les gens et les choses, bien sûr !

Tom lui répondit que lui aussi était content de faire sa connaissance avec un sourire. Politesse, Hypocrisie ou Sincérité ? Allez savoir ! La jeune femme préférait toujours être sincère, quitte à oublier les règles de politesse pour celles de la franchise. Et si les autres préférait jouer les hypocrites, libre à eux. Il y avait bien longtemps que cela ne la touchait plus. Elle avait appris qu'il y avait toujours du bon et du mauvais a prendre chez les gens, et elle savait aussi profité du bon en oubliant le mauvais.

-Oui, assez souvent.

Lui répondit-elle simplement, elle aimait beaucoup cette endroit, et la plage était souvent moin remplie que celle de sable blanc. Mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir ! Elle venait içi chaque fois qu'elle avait besoin d'air et de réflechir, ou bien simplement pour bronzer entre copines.

-Et j'imagine que vous venez souvent courir ?

La jeune femme commencait a avoir chaud et soif. C'est pourquoi elle s'assit sur sa serviette et regarda son cocktail un instant avant de finalement sortir une bouteille d'eau de ses affaires. Il était vraiment trop tôt pour de l'alcool. Elle but quelques longues gorgées de sa bouteille, remarquant au passage qu'il en avait également une a la main.

Le temps, magnifique, avait donné l'envie a beaucoup de profiter de cette plage. Pour bronzer, pour nager, se divertir, boire un cocktail en attendait les soirées animées, tous avait un but précis sans en avoir réellement confiance : Tuer le temps. La plupart dirait qu'ils sont la parce qu'ils en ont envie, parce qu'il ne savent pas quoi faire d'autre. Mais la réalité était ce temps qui s'écoulait a vive allure mais qui semblait si long lorsqu'on était assis sur une chaise à se tourner les pouces.

Sur cette plage, peu n'avait pas le sourire aux lèvres, ne se souciant pas des questions inutiles. En temps que professeur de littérature, il ne pouvait y échapper. Cependant, le moment n'était pas aux questions plus ou moins existentielles. La jeune femme avoua venir souvent sur cette plage et finit par avancer que lui aussi devait courir régulièrement a cet endroit. Ce n'était vraiment la réalité et il lui précisa :

-Pas vraiment, j'aime diversifier mon parcours, mais il m'arrive de venir ici pour simplement passer un agréable moment à ne rien faire au lieu de passer mon temps dans les bouquins,

finit il par un sourire.

Les rochers, les chemins en bord de mer ou près des chutes, Tom aimait avoir quelques choses a admirer lorsqu'il courait. C'était un moyen pour lui de trouver un avantage et un intérêt supplémentaire que le simple fait d'entretenir son corps. La jeune Katrina entretenait son corps différemment, en ce moment, et a vrai dire, ça lui réussissait et l'homme brun mentirait s'il ne disait pas qu'il ne se prélassait jamais au soleil. Afin d'en connaitre plus sur la jeune femme il lui demanda :

- Sans vouloir paraitre trop indiscret, vous m'avez l'air d'avoir une jolie situation pour une jeune femme ayant arrêter ses études. Vous faites dans le mannequinat,

demanda t-il en observant tous ses articles des plus grands créateurs de mode.

Il avait beau être professeur de littérature, il s'y connaissait un minimum sur la mode et les tendances.

Kat avait avancer sa seconde phrase un peu au hasard, histoire de poursuivre la question, mais apparement, elle n'avait pas vu tout a fait juste. Remarquez, la jeune femme qui courrait elle-même de temps en temps -rarement pour être plus précis, elle n'en avait pas besoin et pas tellement envie- changeait constement d'endroit. Ce n'était pas intéressant de revenir toujours au même endroit, quand on avait le choix. La diversité est toujours plus intéressante, il n'avait pas tort. La jeune femme hocha simplement la tête en guise de réponse.

Elle en profita pour observer la plage. Il y avait pas mal de petit groupe, dont la plupart étaient ou au bar, ou entrain de bronzer, mais très peu de monde allait nager. Comme si la population superficielle de sa ville chérie ne pouvait se permettre de mettre un pied dans la mer quand elle avait des piscines a disposition !

Revenons a notre jeune homme. Une jolie situation, oui, c'était une belle manière de formuler la chose. Kat, elle, aurait été beaucoup moin délicate, c'était certain ! Mais non, bien qu'on lui ai fait comprendre depuis longtemps qu'elle avait un beau corps et que cela soit flatteur de la part du beau brun face à elle, elle n'était pas mannequin. Elle pensa un instant lui dire qu'elle était simplement vendeuse et que c'était de ses parents qu'elle tenait son argent, mais se retint à temps. Certe, c'était la vérité, mais la jeune femme voulait devenir créatrice et de plus, sa collection de bijoux était en cours de création alors...

-Non, je ne suis pas mannequin, répondit-elle avec un sourire. Mes parents ont de larges moyens pour m'entretenir en attendant que je perce en tant que créatrice.

Voila, la vérité. c'était une petite bourgeoise, mais elle voulait se démerder seule, sans compte à rendre a personne. Au moin, il savait la vérité tout de suite.

Il s’était trompé et n’avait aucun mal à l’admettre. En réalité, Tom avait du mal avec les gens qui détestaient avoir tord. Lorsque lui était sure raison, entendre l’avis inverse protester l’agaçait au plus haut point. Alors il trouvait normal de ne pas être affecté par sa fierté lorsque lui était a côté de la plaque. Pourtant la jeune fille lui répondit qu’elle voulait devenir créatrice. En entendant cela, il pensa tout de suite à la mode, au podium et tout ce qui s’en suit. Elle n’était pas mannequin, mais s’il avait raison, il n’aurait pas eu totalement tort puisque le Mannequinât était étroitement lié à la mode. Alors il lui demanda en faisant plus attention a bien formuler sa question :

-Et vous serez dans quel genre de création ?

Demanda t-il pour mettre fin à ses doutes.

La création, Tom connaissait, mais c’était plutôt dans l’écriture qu’il côtoyait cela. Impatient d’avoir le temps de se consacrer à un roman, il comprenait l’envie de la jeune femme. Biographique ou fictif, c’était un projet qui lui tenait à cœur. Pour le moment, ses premières années au Santorini High lui prenaient trop de temps. Mais une fois qu’il se serait stabilisé, il s’y pencherait, convaincu que dans quelques années, il serait toujours aussi seul. Tel était la malédiction que lui avait laissé son père. Comment un être aussi gentil pouvait avoir un père aussi violent. Ce qui blessait Tom et l’empêchait d’être comblé en amour, c’était les propos de sa mère insistant sur le fait que ce père n’avait pas toujours était comme cela. Et si il devenait lui ? Pour l’éviter, il avait fait des sacrifices et aujourd’hui ses relations amicales le sauvaient de vie sentimentale. Il précisa ses pensées après une petite seconde :

-Je pense que c’est lié à la mode, je me trompe ?

Repensant aux lunettes très prisées par les fashions de ce monde.

Bizarrement, il n’avait pas relevé le fait que ses parents semblaient riches. A vrai dire, dans le coin, c’était monnaie courante. Lui-même était issu d’une famille riche mais ne connaissait même pas la couleur dominante de son compte en banque offert par son père ne voulant pas de son argent. Il ne lui avait jamais pardonné et ne voulait pas partager quoi que ce soit avec lui pour le moment.

Effectivement, la mode et la création étaient liés, et il fallait avouer que cela amuserait beaucoup la jeune femme de défilé, mais sans plus. Une fois ou deux, peut-être, elle avait déjà fait des photos pour une demande précise, mais faire de cela sa vie ne l'intéressait. Déjà a vingt-deux ans, sa carrière aurait presque été fini, les gamines de dix-sept étant plus "intéressant" et de plus, elle ne trouvait pas que cela soit un métier comblant. Plutôt long et difficile, il fallait plaire au photographe après des heures de préparation, et cela semblait ne jamais se terminé. Non, elle pouvait faire ça de temps a autre pour s'amuser, mais sans plus.

Mais ce n'était pas exactement de la mode, puisqu'elle ne voulait pas créer de vêtement. Cela la ferais trop ressembler a sa mère, et finir en dépressive-suicidaire marié a un homme qu'elle n'aimait pas et qui la tromperait ne l'intéressait pas. De plus, ce qu'elle adorait c'était les chaussures, et les bijoux étaient un domaine sans limites, même si ses création porterait la marque de sa mère, ce serait a son nom.

-Bijoux et chaussures, en gros des accessoires. lui répondit-elle avec un sourire. Donc oui, c'est également lié a la mode.

Finalement c'était ce qui lui plaisait, créer. Il faut croire qu'elle était un peu artiste dans l'âme, puisqu'elle adorait le dessin ainsi que l'écriture. Tiens, d'ailleurs elle avait homis de lui demander professeur de quoi il était. elle le ferait plus tard.

Comment un être aussi gentil pouvait avoir un père aussi violent ? Disons qu'en tant qu'enfant, on voit les défauts qu'on ses parents, et généralement on évite d'avoir les mêmes. L'ennui, c'est qu'a être l'inverse cela devient un défauts également. Son père état violent et lui était trop gentil.

Kat, comme toute fille normalement constitué -si le générale est considéré comme normale- aimait suivre la mode. Pourtant, pas fashionista a 100% si celle-ci ne lui plaisait pas, la jeune femme n'hésitait pas a faire autrement. Son petit truc en plus on va dire.

-Et vous êtes professeur de quoi ?