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| A ce qu'il parait dans ces moments là, on voit sa vie défiler [Tom] | |
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Elizabeth Zhang [ SWEET | MYSTERIOUS ] "Nous sommes amicaux mais nous cachons un secret ..."
Nombre de messages : 37 Age : 36 [POSITION FAVORITE] : Sérieux t'as vu toutes les positions qu'il y a? Comment n'en choisir qu'une seule ? [PÉCHÉ CAPITAL] : Gourmandise [VICE] : Chocolat Date d'inscription : 06/04/2008
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| Sujet: A ce qu'il parait dans ces moments là, on voit sa vie défiler [Tom] Lun 7 Avr - 21:32 | |
| Santorini, on est vendredi il est 11 h, debout, et pour vous réveiller rien de tel que du Christina Agui…
Le gars de la radio n’eut pas le temps de prononcer un mot de plus qu’il se prit l’oreiller de la belle vietnamienne en pleine enceinte. Le tout tomba dans un fracas, qui fit éclater de rire Elisabeth, ça au moins c’était un réveil. Cette nuit avait été horrible, elle n’avait fait que se retourner dans son lit à cause de ses parents qui lui avaient encore pris la tête, à cause du déménagement prochain pour la Finlande. Elisabeth ne comprenait par monsieur et madame Zhang, elle avait 21 ans, était donc majeure, assurait grave dans ses cours, et trouvait qu’il était grand temps qu’elle mène sa propre vie, mais ce n’était pas du goût de son père qu’il la trouvait encore trop jeune pour se retrouver à vivre dans une villa de luxe seule. Il avait peur qu’elle abandonne ses études et passe ses journées à la plage. Elisabeth s’était levée furax de la table, en disant à son père que lui et ses sous pouvaient allé se faire foutre, elle s’en sortirait toute seule. Mais voilà, c’était la première fois qu’une dispute éclatait entre le père et la fille, et du coup Beth n’en avait pas dormi de la nuit…
Elle sortie une jambe de son lit, ensuite l’autre, puis fonça sous la douche, une fois en dehors de celle-ci, elle décida qu’une bonne course lui ferait du bien, elle opta donc pour un short, avec un débardeur, prit son i.pod, et sortit de chez elle, sans prendre le temps de voir si son paternel était encore là. A peine le pied à l'extérieur, elle se mit à courir direction les rochers, la vue y était tellement magnifique qu’elle savait que ça allait la calmer !!
Par contre ce qu’elle ne savait pas, c’est ce qui allait arriver… Après une bonne heure de course, Beth était calmée, elle décida donc de monter en haut du rocher pour admirer pleinement la vue, elle se prit une claque en plein visage tellement c’était beau, c’est clair pour rien au monde elle n’abandonnerait la Grèce, que son père aille griller en enfer, elle resterait ici ! Et là c’est le drame, alors que Beth, voulu s’asseoir, elle glissa, et dévala légèrement le rocher, elle se rattrapa juste à temps, aux racines d’un arbre, mais même si elle ne regarda pas, elle savait qu’elle avait les jambes dans le vide, alors elle fit ce que toute personne normale aurait fait étant à sa place, elle hurla.
A l’aide, je vous en supplie aidez moi !!!!
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| | | Tom Farkas [ ELITE | LIAR ] "On ment comme on respire, mais nous sommes l'Elite, ça compense"
Nombre de messages : 140 Age : 39 [POSITION FAVORITE] : A quoi bon choisir ? [PÉCHÉ CAPITAL] : Colère | Comment peut on éprouver de la haine pour son père. Date d'inscription : 06/04/2008
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| Sujet: Re: A ce qu'il parait dans ces moments là, on voit sa vie défiler [Tom] Lun 7 Avr - 23:41 | |
| Comme chaque matin, Tom s'évadait durant son heure de footing, passant par diverses paysages de son pays d'origine. Chaque pas était accompagné par un paysage magnifique que personne ne pouvait mépriser. Chaque jour, c'était une bouffée d'air frais qu'il prenait avant de reprendre des activités plus étouffantes qu'une simple respiration accélérée par l'effort. Les rochers étaient un endroit plus soutenus, demandant plus d'activités physiques mais qui lui donnait l'impression d'être plus sain après une bonne douche. Montant la roche petit a petit, il ne s'attendait pas à ce qu'allait devenir les minutes qui lui étaient consacrées.
Le temps était magnifique et tout était présent pour que la journée se passe magnifiquement bien. Bientôt il serait à un sommet qu'il privilégiait plus que tout les lieux qu'il pouvait connaitre. Il aurait une vue imprenable sur un paysage aux chutes d'eaux se jetant dans un lac aux couleurs magistrales. Bien qu'on lui disait que ses yeux en avait la couleur, lui n'en était pas certain et était plus subjugué face à cet eau bleuté qu'il ne l'était devant son miroir. On n'est jamais ravie de ce que l'on peut être. Mais alors que les derniers mètres étaient escaladés, une voix tua le silence et les yeux écarquillés de Tom afficha sa surprise et sa crainte.
Malgré tous les efforts qu'il avait pu faire durant ses dernières minutes, il accéléra l'allure et se retrouva rapidement, essoufflé, sur le sommet des rochers. Tournant en rond un court instant, il comprit que l'appel ne venait pas d'ici mais un peu plus en bas. Il s'avança alors lentement vers le bord et remarqua une jeune femme dont les racines d'un arbre l'empêchait de s'écraser des mètres et des mètres plus bas. Par un geste de stress, il recula passant sa main dans ses cheveux. Il ne fut que quelques petites secondes pour qu'il saisisse son cellulaire et compose le numéro des secours. Il avertit la jeune femme avant que quelqu'un ne réponde :
-Tenez bon, j'appelle les secours, cria t'il avant qu'on ne décroche. Oui, allo, une femme est suspendu dans le vide. Nous sommes au plus haut des rochers, vers la grande cascade, faites vite.
Conscient qu'ils n'arriveraient jamais a temps, Tom voyait déjà la jeune femme fatiguée de tenir prise à la force de ses bras. Sans savoir quoi trop faire, il s'écria : "les secours arrivent". Puis dans une poussé de prise de conscience, il leva les yeux au ciel et murmura entre ses dents :
-Malade, je suis malade.
S'asseyant sur le rebord, il s'assura qu'il pouvait prendre de bonne prise avant de se lancer dans une descente non- assuré. Jamais il n'avait fait ça. Bien sur, l'escalade était dans la liste de ses activités sportives, mais depuis combien de temps en avait il pas fait ? Et surtout, le système était totalement différent. Mais les circonstances actuelles ne demandaient pas à y réfléchir, sinon il serait remonter directement. Il y aurait pu avoir de l'eau en dessous, à la place des pierres imposantes devenaient effrayantes lorsqu'on savait qu'un faux pas nous amènerait droit vers eux. Les prises étaient finalement assez simple, la surface de la roche étant creusé par des fissures de la taille d'une paquet d'allumette sans doute provoqué par la chaleur. Mais le danger était toujours présent. Afin de rassurer ce qui semblait être une jeune femme d'après sa voix, il parlait dans le vide, dans tout les sens du terme :
- Tenez bon, je viens à vous.
Sans réflexion, il parcourut le chemin qui les séparait et arrivé à sa hauteur, observa, avant même de poser son regard sur elle, ce qui pouvait les aider a sortir de situation et lui assurer une prise plus ou moins confortable en attendant les secours. C'était peut être cette phase qui était la plus difficile. La réflexion, l'assurance et l'effort physique étaient un mélange compliqué à gérer. Il trouva une faille plus vaste que les autres, fourra sa main dedans et remarqua une racine en son fond, peut être la même que celle qui, pour le moment, sauvait la vie de la jeune femme. Ayant une assurance plus confortable et ayant le sentiment de pouvoir supporter un autre poids que le sien, il commença a expliquer avec un haussement dans la voix pour couvrir le bruit des cascades :
-Écoutez, il va falloir me faire confiance, commença t-il sans montrer qu'il était effrayé. Vous allez essayer de me donner la main et lorsque se sera fait, vous lâcherez la racine. Vous allez être projeté vers le rocher mais je ne vous lâcherais pas. Il va falloir essayer de vous protéger avec votre bras libre pour ne pas vous cogner. Il vous faudra ensuite trouver des prises pour vos pieds et votre main libre, vous serez plus assurée qu'avec cette racine, finit il par expliquer. Je sais, c'est beaucoup d'information d'un coup, mais je ne vous demande pas de réfléchir seulement de me faire confiance. Une fois que vous aurez de bonne prise, nous n'aurions plus qu'à attendre les secours qui ne devraient pas tarder.
Il essaya de voir son visage mais avec le peu de liberté de mouvement, ce fut une tâche difficile. Il tendit alors la main vers lui pendant que l'autre tenait la racine dans la fissure et lui demanda pour la dernière fois en attendant l'ultime réponse :
-Vous me faites confiance ?
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| | | Elizabeth Zhang [ SWEET | MYSTERIOUS ] "Nous sommes amicaux mais nous cachons un secret ..."
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| Sujet: Re: A ce qu'il parait dans ces moments là, on voit sa vie défiler [Tom] Mar 8 Avr - 19:16 | |
| Jardin d’enfant il y a toute juste vingt ans, Elisabeth jouait avec une de ses amies, quand un garçon du prénom de Zaô, s’approcha d’elle, et lui tira les cheveux, ça lui avait fait tellement mal qu’Elisabeth pouvait encore sentir la douleur. La demoiselle s’était mise à pleurer toutes les larmes de son corps et s’était promise que jamais elle aimerait les garçons… Ecole maternelle, la maîtresse demande à Beth d’aller au tableau pour réciter le poème qu’elle devait inventer, les premières lignes se passent divinement bien, jusqu’à ce que: gros trou de mémoire, elle ne sache plus rien. Là toute la classe s’était mise à rire, et la pauvre Elisabeth, était partie en courant. CP, Beth marchait tranquillement dans la cour de l’école quand un garçon du prénom de Liu, vint lui prendre la main, pour l’emmener dans un endroit caché et lui déposer un tout petit baiser sur les lèvres, peut être petit, mais qui restera toujours magique pour Beth. Dernier jour d’école primaire, Beth était alors âgé de dix ans, son père lui avait annoncé la veille qu’il partait pour l’Espagne, un pays qui se trouvait en Europe. Elle qui croyait rentrée en 6ème avec tous ses camarades de CM2, fut déçue, donc c’était avec grande tristesse qu’elle avait du quitter tout le monde!
Arrivée en Europe, Beth malgré la barrière de la langue s’est vite fait de nouveaux amis 4ème, le voilà qui arrive le premier vrai baiser, celui où vous flippez toute la journée parce que le soir vous devez voir un garçon et que vous savez que quelque chose allait changer dans votre vie. Il s’appelait Antonio, il était beau comme un dieu, et embrassait divinement bien. 3ème, l’âge de toutes les premières fois importantes, tout d’abord vers le milieu de l’année, Elisabeth avait craqué, et un soir en rentrant chez elle, alors que ses parents étaient absents, elle avait proposé à ce fameux Antonio de rester pour la nuit, et en bon espagnol qui se respecte celui-ci avait accepté. Et franchement pour une première fois elle n’avait pas à se plaindre !! 3ème toujours, mais cette fois ci dans une pyjama partie, une nana lance le jeu de la bouteille, Elisabeth accepte d’y participer, mais quand le goulot se dirige dangereusement vers elle, et qu’elle voit qu’au bout de celui-ci se trouve une fille, elle fronce les sourcils et ne pût s’empêcher de penser ‘dégueulasse’. Pourtant quand elle embrassa Silvia, Beth apprécia…C’est un peu plus tard qu’elle comprit qu’elle aimait autant les filles que les garçons…
Par miracle, Elisabeth entendit quelqu’un arriver, un homme, et bam d’un coup il lui donna tout un tas de conseil qu’elle assimila aussi vite qu’elle aurait mangé une tablette de chocolat, c'est-à-dire à une vitesse incroyable.
Je vous fais confiance !
De tous les sens elle n’avait pas le choix, et quelque chose dans la voix du jeune homme était rassurante. Se rappelant les conseils qu’il lui avait prodigué quelques minutes plutôt, elle tendit sa main vers lui, quand elle sentit celle-ci bien accroché à la sienne, et lâcha la racine, et comme il l’avait prévu, elle se trouva projeter contre le rocher, mais réussi tant bien que mal à se protéger avec sa main libre. A cet instant précis, elle remercia sa mère de l’avoir inscrite depuis sa plus tendre enfance à des cours d’escalade… Pour la première fois depuis sa chute, Beth regarda en bas, elle n’avait le vertige mais il faut dire qu’à cet instant précis, elle regretta amèrement d’avoir jeté un regard dans le vide ! Mais n’ayant pas le choix, elle chercha des fissures pour pouvoir y mettre ses pieds, et à son grand soulagement, il y en avait plusieurs, en fait, si son ‘sauveur’ continuait à la tenir, elle pourrait remonter avant d’attendre les secours !
Je pense pouvoir remonter !
Elle n’attendit pas sa réponse, car elle se sentait faiblir, et si elle n’y allait pas maintenant, elle n’aurait plus assez de courage. On lui avait toujours dit à ses cours d’escalade, qu’il fallait bien respirer et être sur de ses appuis. Au niveau de la respiration, elle était plutôt mal barrée, mais en ce qui concerne les appuis elle était sûre de son coup. Alors elle posa son pied droit dans une fissure, puis quand celui-ci fut bien fixe, elle fit de même avec son pied gauche, et encore après deux prises, elle voyait enfin le bout du tunnel, et par la même occasion le garçon qui venait de lui sauver la vie ! Une fois qu’elle fut en sureté, elle lui sauta dans les bras et lui dit
Merci, merci, merci, merci, vous m’avez sauvé la vie !! | |
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